Des pas de danse qui dénoncent la haine et prônent la paix

C’est la première fois de son histoire que la Compagnie de danse montpelliéraine Azéma s’est produit, le samedi 25 janvier dernier, sur la scène de la salle du Devézou, à Montferriez-sur-Lez.

Ce spectacle, intitulé « Noces au coeur de l’ombre » a exploré l’amour au temps de la guerre, célébrant à la fois l’esprit et la résilience face aux oppressions.

Ce spectacle qui a rassemblé 25 protagonistes de talent, dont plusieurs danseurs professionnels et des enfants de l’école de danse, a ému le public à travers des représentations de danse contemporaine. Des tableaux qui ont retracé la terrible histoire des enfants juifs d’Izieu arrêtés par la Gestapo dans l’Ain et déportés en 1944 à Auschwitz ou qui ont évoqué le Bal des 41 en référence à l’épisode de la discrimination homophone qui a ébranlé la haute société mexicaine en 1900.

Au cours de cette soirée culturelle et lyrique, la compagnie Azéma a joué sur les registres du bien, du mal, de la poésie, des émotions et de l’espoir. Et comme pour transmettre un avenir porteur de lumière, le public a été invité au terme du spectacle à participer à une mini chorégraphie, l’occasion pour chacun d’interpréter librement les symboles de paix portés par la danse.